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Quand une personne est affectée par une maladie psychique, elle est souvent située au milieu d'une activité rémunérée.
Au cours de la première poussée une absence pour cause de maladie n’est pas rare et quand la poussée a passé ou que la maladie n’a pas été clairement diagnostiquée, la personne concernée va en général reprendre son travail. On va rarement
reconnaître d'emblée que éventuellement quelque chose dans la vie du patient a radicalement changé et le retour à l’  « ancienne »vie  ne sera pas possible. Le chemin de cette prise de conscience est un processus difficile et conduit souvent à une situation tendue entre les employés et les employeurs.
Parce que certaines maladies décrivent un cours d’évolution rémittent-récurrent, la personne concernée  peut maîtriser ses tâches – même exigeantes – sans problèmes pendant une phase de rémission. Les phases problématiques sont celles dans lesquelles la personne est dans une crise et devient incapable de tout contact social ou de travail concentrée.

Ce sont souvent des raisons qui conduisent à une interruption de la relation de travail lors d’arrêts-maladie de longue durée.
Cette situation est problématique dans la mesure où, dans une phase de rémission, la personne concernée doit vivre sa journée sans sollicitation et sans structure. Les maladies psychiques ne sont en effet pas en rapport avec l'intelligence de la personne, c’est  pourquoi  les «thérapies d’occupation » souvent n’apportent pas la structure désirée, mais produisent plutôt de l’ennui.

Pour les personnes qui sont bénéficiaires à 100% de l’AI, il y a des places de travail protégées dans des ateliers, qui produisent en fonction de l'institution plutôt dans le domaine de l'artisanat (pièces détachés pour l'industrie) ou aussi dans le domaine bureautique (préparation d’envois postales).
Une place de travail protégée permet aux personnes concernées de donner une structure à  la semaine, de participer au processus de travail d‘un environnement (sain), de s’intégrer socialement et de gagner un peu d'argent de poche.

 Les associations régionales VASK  se font un plaisir de vous informer sur des places de travail protégées.

L’office fédéral des assurances sociales peut vous informer sur les conditions d'emploi dans les ateliers protégés.

 

 

Mise à jour: 7 février, 2015